Avec The Greenwich Hotel ou The Standard High Line, The Mercer est en bonne place dans le club très fermé des boutique-hôtels branchés et hip qui attirent les stars et les fashionistas. C’est sans surprise que l’on retrouvait pour le lancement de ce projet le légendaire hôtelier hongrois André Balazs qui a fait du Mercer le cousin new-yorkais du Chateau Marmont, le mythique refuge des stars de LA.
Le même esprit flotte d’ailleurs sur le Mercer, pensé par le décorateur Christian Liaigre : un habile mélange de luxe et de bohème, d’intimité et de grandeur, d’élégance traditionnelle et de détails design étonnants, le tout dans l’un des quartiers les plus cool de Manhattan, Soho. Et plus de vingt ans après son ouverture à la fin des années 90, ce qu’on aurait pu imaginer être une mode passagère dans une ville qui adore renouveler son carnet d’adresses est encore bel et bien vivace.
Le bâtiment de style néo-roman lui-même, construit en 1890, est une icône du quartier, avec ses larges fenêtres et ses baies en demi-lune au dernier étage, qui baignent de lumière les 73 clés à la fois cool et sophistiqué.
Mais l’exclusivité a un prix : au minimum 750 dollars, ce qui même pour les standards new-yorkais fait un peu cher pour un hôtel qui n’a ni spa, ni équipements vraiment luxueux. Le prix de la tranquillité sans doute, pour un hôtel exclusivement réservé à ses clients, et d’un service exceptionnel, supervisé depuis ses débuts par le même directeur, Mr. Ansell Hawkins.
